La rencontre entre les professionnels de la vigne et les laboratoires de l’Université de Poitiers, qui s’est déroulée mercredi 7 juin au Pôle biologie santé, aura une suite. Cette «première» avait pour objectif de définir les modalités de collaboration entre les deux parties. Depuis 2001, les viticulteurs n’ont en effet plus le droit d’utiliser des produits à base d’arsenic de soude, réputés efficaces contre les champignons parasites. Du même coup, «des vignobles qui ont plus de 10 ans sont touchés par des maladies comme l’Esca», indique Laurent Menestreau, président du Comité des vins du Poitou-Charentes. Selon les zones, entre 5 et 25% du vignoble serait touché. Le travail de recherche mené par certains laboratoires de l’Université de Poitiers devrait permettre d’aboutir à des «traitements naturels et respectueux de l’environnement».