Les universités de Poitiers, Nantes, Rennes, Brest, Tours et Angers, soutenues par l'INRA, le CNRS et le CEMAGREF, cherchent à créer une formation commune, de niveau Master 2 (M2), dédiée à la biologie végétale. Le dossier définissant le contenu des unités d'enseignement ainsi que le déroulement du cursus sera envoyé début décembre au ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche pour une validation attendue au printemps 2008. «Le nombre de diplômés de ces filières n'est plus suffisant pour répondre aux besoins de notre société. Faute de nombres d'étudiants suffisants, chacune de nos universités de l'ouest risque de devoir fermer les formations en biologie végétale à la prochaine rentrée. En travaillant ensemble pour regrouper et ainsi mieux mettre à profit, dans l'offre de formation, nos compétences scientifiques et techniques et toute la richesse de nos spécificités en recherche, nous devrions pouvoir les maintenir, voire, les développer», explique le Professeur Pierre Coutos-Thévenot, directeur de recherche au sein du laboratoire « Transport des assimilats » de Poitiers, en charge de ce Master. Concrètement, les étudiants effectueront leur premier semestre de M2 au sein de l'une de ces six universités habilitées à délivrer le diplôme. Le second sera consacré au stage obligatoire. Les étudiants bénéficieront ainsi d'un choix plus large de laboratoires. «Les partenaires tels que l'INRA devront privilégier les élèves de ce cursus au moment d'attribuer leurs bourses de thèses. La plupart des étudiants seront donc en mesure d'en disposer, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui», souligne le Professeur. Et d'autres universités limitrophes telles que Limoges pourront inscrire leurs étudiants dans cette formation. Autre avantage : les six parcours proposés devraient diversifier les débouchés professionnels (recherche pure, phytopharmacie, cosmétique...) et ainsi être plus lisibles à côté des écoles d'ingénieurs agronomes. Davantage d'informations seront données en avril.