Mieux traiter les pathologies vasculaires et neurovasculaires. Voilà tout l’intérêt de la nouvelle salle d’angiographie biplan mise en service depuis quelques semaines au CHU de Poitiers. Une première en France qui a nécessité un investissement de 1,350 M€. Ce nouveau matériel permet en fait de capter des lésions sous deux plans différents contre un seul auparavant ainsi que de lire des radios en trois dimension grâce à un logiciel spécifique. In fine, le diagnostic des médecins s’en trouve affiné comme le confirme Jean-Pierre Dewitte, directeur général du CHU. «Les progrès de la santé passeront par le mariage entre la biotechnologie et l’imagerie dans les cinq prochaines années», affirme l’intéressé.