Publié le 17/12/2004
Les 15 et 16 décembre derniers, le Biopôle de Poitiers a vécu deux moments importants de sa (jeune) histoire : l’inauguration du parc tertiaire et de recherche du Pâtis et un état des lieux général de ses activités. Entre passé et futur, zoom sur un projet d’envergure.
Le Biopôle de Poitiers se porte comme un charme, merci pour lui ! Une façon comme une autre de dire que la structure portée conjointement par la Communauté d’agglomération et l’Université de Poitiers produit ses premiers fruits. Entre les petits-déjeuners thématiques (Biologie-santé, Génie végétal, Eau, Biotechnologies), la participation à des salons et le rapprochement de ses acteurs, l’activité ne manque pas. Et le grand public commence à s’en apercevoir via des articles publiés dans des quotidiens généralistes et des magazines spécialisés. Si les médias lui font les yeux de Chimène, les Poitevins ne devraient pas tarder à suivre le mouvement. Car désormais le Biopôle est une réalité «physique». Autrement dit, on peut l’assimiler à une zone géographique distincte : le parc tertiaire et de recherche du Pâtis, idéalement situé entre le CHU et l’Université de Poitiers. Véritable quartier général en devenir, ce site de 3 hectares a été inauguré le 15 décembre dernier par le maire de Poitiers en personne. L’intéressé a tracé les grandes lignes de son développement à moyen terme. Un avenir placé sous le signe de la création d’activités… et d’emplois. Hôtel d’entreprises En l’espèce, deux entreprises ont déjà manifesté leur vif intérêt pour s’implanter au Pâtis. Spécialiste du traitement de l’eau, Ianesco Chimie (50 salariés) va faire construire un bâtiment de 2.500 m2 sur le site. Les travaux démarreront «dans les prochains jours et le bâtiment sera livré «courant octobre 2005», précise Bruno Pinzauti, responsable du développement économique à la CAP. De son côté, IRFAQ (décontamination de sites industriels, cosmétique et produits d’entretien…) devrait disposer d'une unité de 400 m2 mêlant bureaux et laboratoires au sein de la pépinière d'entreprises. L’autre projet de la CAP consiste en effet à construire un hôtel d’entreprises de 1600 m2 pour accueillir de petites structures (entre 10 et 15 sociétés) voulant se rapprocher du campus universitaire et du CHU de Poitiers. «Le bâtiment sera édifié en deux phases, détaille Bruno Pinzauti. Une première tranche de 600 m2 verra le jour fin 2005, la deuxième de 1.100 m2 intervenant en 2008.» Pour coller à son image moderne et à la pointe des (bio)technologies, le Biopôle a décidé de se conformer à la norme Haute qualité environnementale (HQE). Un gage de respect de l’environnement et d’une volonté de développement durable. Et, comme aime à le rappeler Jacques Santrot, «dans développement durable il y a développement…» Un message que les acteurs du Biopôle ont déjà pleinement intégré.