Publié le 31/03/2006
Le centre de bioanalyses poitevin a été racheté récemment par la Société générale de surveillance (SGS), un groupe suisse qui pèse 42 000 salariés dans le monde entier. Une acquisition qui va permettre à Aster-Cephac de poursuivre son développement à l’international.
L’un des plus grands centres de bioanalyses d’Europe se trouve à Saint-Benoît. On aurait tendance à l’oublier, mais Aster-Cephac compte parmi les ténors du secteur avec des géants tels que… Parexel notamment. «Nous collaborons avec 8 des 10 plus gros laboratoires pharmaceutiques du monde, rappelle à propos Alain Renoux, directeur général du site. C’est ce qui fait notre réputation. Cephac travaille aussi bien pour l’Europe, que pour les Etats-Unis ou le Japon.» Mutation du paysage oblige, la PME intervient aujourd’hui beaucoup plus en amont, en études de phase II, III et IV qu’auparavant. De même que les études d’interaction se multiplient pour Cephac. Et ce n’est certainement qu’un début. Racheté par la Société générale de surveillance début 2006, le groupe Aster-Cephac qui compte, outre le centre poitevin, une unité clinique de 82 lits en région parisienne, devrait avoir les moyens de ses ambitions. «Il faut savoir que SGS compte 42 000 salariés dans le monde et a réalisé un chiffre d’affaires global de 1,9 milliard d’euros en 2004», poursuit Alain Renoux. 5 nouveaux commerciaux En opérant ce rachat, le spécialiste mondial de l’inspection, de la certification qualité et des contrôles compte bien développer un pan de son activité : les Life Sciences. Un domaine qui ne représente que 4% de son chiffre d’affaires. D’ores et déjà, Cephac bénéficie de moyens humains plus importants. «L’année dernière, une seule personne recherchait des contrats, aujourd’hui c’est quatre collaborateurs pour l’Europe et deux aux Etats-Unis, à plein-temps bien sûr.» Cephac est donc appelé à devenir la pierre angulaire du groupe en termes de bioanalyses. Et cela même si SGS ouvre des laboratoires en Inde ou encore en Thaïlande. En résumé, la centaine de salariés du site sancto-bénédictain ne devrait pas manquer d’études dans les années à venir.