Publié le 29/08/2007
Véritable service de recherche et de développement externalisé, l’Irfaq met ses ingénieurs à la disposition des entreprises. Pour répondre à une exigence de confidentialité exprimée par ses clients, le laboratoire vient d’emménager dans les bâtiments du Biopôle.
Porte blindée, serrure à empreinte biométrique, réseau intranet filaire sécurisé… L’Irfaq a déménagé et son Président-Directeur général Pierre Goffinet en a profité pour réactualiser tout son système de sécurité. Il faut dire que parmi les clients de ce centre de recherche et de développement d’un nouveau genre figurent l’armée française et de grands groupes reconnus dans l’univers du luxe. L’Irfaq a quitté Saint-Benoit pour rejoindre les bâtiments du Biopôle près du CHU. «Auparavant, nos laboratoires étaient situés dans les mêmes locaux que ceux de la société Quadripack. Et même si nous n’avions aucun contact, nos clients exigeaient davantage de confidentialité», explique le P-DG, créateur de la structure en 1998. Un client, une formule Plus qu’un simple laboratoire, l’Irfaq est un véritable service de R&D externalisé qui intervient depuis le travail d’expérimentation jusqu’à la fabrication de prototype. Pour crédibiliser cette démarche, l’Irfaq garantit à tous ses clients une idée originale, comme l’explique Pierre Goffinet : «Une formule chimique que nous élaborons pour un client ne peut pas être proposée à une autre entreprise. De plus, nous ne produisons rien pour ne pas être nous-mêmes concurrent.» La société cliente jouit de la propriété intellectuelle de ces formules. Il n’est pas rare d’ailleurs qu’au-delà de la veille technologique et législative, l’Irfaq dépose aussi les brevets au nom de ses donneurs d’ordres. Sept ingénieurs permanents sont aujourd’hui employés par ce laboratoire sous-traitant qui espère en recruter cinq autres d’ici trois ans. L’Irfaq devrait réaliser un chiffre d’affaires de 1,1 million d’euros en 2007, soit près du double de l’année précédente. «L’export, et le marché italien en particulier, est une piste à explorer», estime le PDG. Outre la cosmétique, la décontamination bactériologique dans les secteurs hospitaliers et vétérinaires apparaît comme l’axe porteur de développement de l’Irfaq. Et sur ce point, la multiplication des cas de maladies nosocomiales et la manifestation saisonnière de la grippe aviaire sont les meilleurs témoins des progrès à effectuer.