Publié le 07/01/2008
Fondée en 1989, l’entreprise Etudes recherches matériaux (ERM) développe des prestations de services dans l’analyse des matériaux, l’altération des monuments historiques et les études hydrogéologiques. Elle compte 15 salariés.
Le Grand Palais de Paris, Total, l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, la Communauté d’agglomération de Poitiers… Toutes ces entités ont un point commun. Elles ont fait ou font appel au savoir-faire de la PME Etudes recherches matériaux (ERM), dont le siège opérationnel se situe au sein même du laboratoire Hydrasa (*) de l’Université de Poitiers. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la structure créée en 1989 par Jean-Claude Parneix a conservé son siège opérationnel dans le bâtiment de Sciences naturelles. «Moi-même, je suis un ancien du laboratoire, indique Jean-Claude Parneix, cofondateur de ce bureau d’études. Le fait d’être resté à proximité du laboratoire nous permet de bénéficier d’un service de R&D hypertrophié.» Dans ses trois activités -l’analyse des matériaux, l’altération des monuments historiques et les études hydrogéologiques-, ERM réalise en effet «beaucoup d’études en laboratoire». Du reste, 90% de l’équipe actuelle (15 personnes dont 10 ingénieurs) est issue du laboratoire Hydrasa ou de l’Esip. Transfert de technologie Avec un chiffre d’affaires avoisinant le million d’euros, ERM dispose aujourd’hui d’une assise solide qui lui permet de s’engager dans des projets de grande ampleur. Exemple ? Jean-Claude Parneix et ses collaborateurs s’arriment actuellement à un programme européen qui devrait, s’il est accepté, déboucher sur un transfert de technologie d’un laboratoire public d’Helsinki vers Poitiers. «Je ficelle le dossier avec l’aide de l’Université de Poitiers. Si nous décrochons le programme, nous devrions décrocher une somme supérieure à 500 000 euros pour assurer l’échange», poursuit l’ancien consultant de l’OCDE. Réponse fin 2008. Au sujet des programmes européens, le dirigeant tient justement à démonter l’argument selon lequel ils ne seraient pas adaptés aux PME françaises. «Je crois qu’il faut que cela rentre dans la culture. Il faut avoir un projet qui colle à l’outil et non pas l’inverse.» À titre personnel, Jean-Claude Parneix reconnaît que «5% de son chiffre d’affaires réalisé à l’export» est lié à des contacts obtenus dans le cadre d’un précédent programme européen. Et ce n’est sans doute qu’un début. (*) UMR CNRS 6532 Hydrogéologie, Argiles, Sols et Altérations Contact: Jean-Claude Parneix - [email protected] - 05 49 46 18 11